A l’ âge de 40 ans les chances de concevoir s’amoindrissent

Une femme enceinte. Photo: Google

A 40 ans, les chances de concevoir s’amoindrissent considérablement, il existe un âge où cela devient impossible. Alors que certaines femmes peuvent avoir des enfants à un âge record grâce aux technologies liées à la fertilité.

Les grossesses tardives ont de risques pour la santé de la mère et celle du bébé.

Selon le Docteur  François Olivennes, gynécologue-obstétricien, à 40 ans, les chances d’avoir un enfant naturellement s’amoindrissent. « On a une chance sur deux d’être enceinte de manière naturelle », atteste François Olivennes. Pour récapituler, le docteur explique qu’à 25 ans, il y’a une probabilité de 90% tandis qu’à partir de 45 ans, l’ordre est de 20%. Pour avoir un enfant, certaines femmes peuvent tout envisager. Cela a été le cas pour cette femme qui a demandé à sa maman de porter son bébé.

A 45 ans, il y’a huit fois plus de risques de mourir de sa grossesse 

Le spécialiste de l’accouchement de la femme évoque une idée-reçue qu’il tient à démonter. Au-delà de 48-50 ans, la grossesse peut être  risquée.

Il nuance en expliquant que ce danger n’engage pas pour autant la vie de la femme enceinte.  Il indique « À 45 ans, il y’a huit fois plus de risque de mourir de sa grossesse mais le nombre de femmes qui meurent en France à cause de leur grossesse est très faible », affirme-t-il. Pour François Olivennes, il y’a une limite d’âge à laquelle il est recommandé de ne pas tomber enceinte, à savoir à 48 ans.

Selon l’organisme de statistiques liées à la santé, une femme qui souhaite tomber enceinte à 30 ans a 93% de chances d’y arriver. A 40 ans, les chances diminuent à 65%.

La fertilité s’affaiblit avec l’âge 

Si les chances de tomber enceinte diminuent avec le temps, c’est pour une raison biologique. Le professeur François Olivennes, également spécialiste des traitements de l’infertilité, explique que la femme à 40 ans, ses ovocytes sont moins nombreux, et surtout vieillissants, même si c’est choquant à dire », avance l’expert.

Lorsqu’une femme souhaite recourir à la procréation médicalement assistée, la probabilité de tomber enceinte est également variable selon l’âge. A 25 ans, elle est de 25%, de 12% à 35 ans et de 6% à 40. Alors qu’une femme de cet âge peut concevoir avec ses propres ovules, il est impossible qu’à 45 ans d’envisager cela. Si ce traitement de fertilité ne fonctionne pas, une femme en désir d’enfant pourra recourir à la fécondation in vitro ou vers le don d’ovocytes. Le taux de réussite est de 2% par tentative lorsque la FIV à 44 ans se réalise avec les ovocytes de la patiente. Cette femme a eu un enfant à 72 ans grâce à cette technique de procréation.

Les risques d’une grossesse après 40 ans 

Si l’on parle de grossesse à risque après 40 ans, c’est parce que la femme peut exposer son bébé à des risques. Parmi eux, celui de la trisomie 21, où la probabilité devient plus importante. Avec l’âge, le taux d’anomalies chromosomiques des ovocytes augmente.

A 30 ans, il est estimé à 30 % des ovocytes. A 40 ans, on parle d’environ 60% et de 90% pour 45 ans. Cela n’est pas le seul danger d’une grossesse tardive puisqu’entre 40 et 44 ans, le risque de fausse couche est de 34%. Un taux qui augmente significativement avec le vieillissement de l’ovule.

Source: Santé Plus

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