‘’Le mal du génocide contre les Tutsis doit être dénoncé tel qu’il est’’ Arthémon RURANGWA
Après que le Centre Culturel Francophone du Rwanda soit présenté au grand public de Kigali le samedi 23 octobre, monsieur Arthémon RURANGWA l’a accompagné par la présentation de son livre : « Les Angoisses d’Adelaïde ».
Au cours d’un café littéraire organisé par ce centre l’auteur a expliqué ce livre qui relate comment le viol a été utilisé comme arme du génocide perpétré contre les Tutsis au Rwanda en 1994.Pour les génocidaires, a-t-il dit, c’était une façon d’exécuter leurs visées macabres d’exterminer les Tutsis depuis l’origine car la femme est normalement la source de la vie.
Arthémon Rurangwa indique que l’histoire d’Adelaïde racontée dans son ouvrage est une pure fiction quoiqu’elle rejoigne la réalité des faits qui se sont réellement passés. Il ne s’agit pas d’un récit des témoignages vécus, a-t-il précisé. L’auteur justifie son choix par le fait qu’Adelaïde est une figure qui représente une multitude de filles et femmes violées et torturées à mort tout au long du génocide perpétré contre les Tutsis au Rwanda.
Même si l’histoire d’Adelaïde est une fiction, ce récit imaginaire est riche d’enseignements : D’une part, le pays compte de nombreuses Adelaïdes qui n’ont pas encore eu le courage d’extérioriser ce qu’elles ont enduré, vivant toujours sous le joug de ce traumatisme. D’autre part, poursuit-il, la société doit se sentir concernée par la vie de ces Adelaïdes qui ont besoin d’une assistance pour surmonter ce passé sombre et retrouver la vie.
Le livre « Les angoisses d’Adelaïde » de 476 pages est désormais disponible dans les librairies de la ville de Kigali.