Les enfants ont besoin d’art et d’histoires, de poèmes et de musique autant qu’ils ont besoin d’amour, de nourriture et d’air frais

Etia joue du piano, c'est le plus important dans la vie des enfants.

Nourrir les enfant d’art et d’histoire est tout aussi important pour leur développement qu’assouvir leurs besoins les plus vitaux.

Il faut alors leur permettre de s’ouvrir avec ludisme à des horizons capables d’affuter leur esprit.
Exposer l’enfant dès le plus jeune âge aux horizons artistiques et aux histoires de toutes sortes, c’est lui permettre de développer sa perception du monde.

Comme le précise l’écrivain anglais Philip Pullman, « les enfants ont autant besoin d’art, de belles histoires, de poèmes et de musique que d’amour, de nourriture, de plein air et de jeu ! ». Ce registre s’inscrit dans les bonnes habitudes que les parents peuvent apprendre à leurs enfants.

L’art, en tant que nourriture spirituelle pour l’enfant

Si certaines erreurs d’éduction peuvent détruire un enfant sur le long terme, d’autres au contraire peuvent faire de lui un individu meilleur. Selon les propos de la pédagogue Charlotte Mason, l’enfant a indéniablement besoin de nourriture spirituelle riche. Elle s’en exprime ainsi : « Comme l’air, la liberté ou encore la justice, chaque enfant qui vient au monde a le droit inaliénable de recevoir une éducation libérale. Toute sa vie en dépend. Une telle éducation met l’accent sur l’étude des hommes : leurs idées, leur histoire, leur art et leur littérature, leurs inventions et découvertes ainsi que leurs valeurs. »

Idées et culture au centre des apprentissages

L’écrivain anglais Philip Pullman, établit une comparaison loin d’être anodine. Selon ses dires, si on ne nourrit pas son enfant, les effets seront visibles dans l’immédiat. En parallèle si on ne l’expose pas aux « jeux libres » et à la nature, les effets seront dans ce cas remarquables à court terme.

Quant à l’art, aux belles histoires, à la musique et aux poèmes, si l’esprit de l’enfant n’en n’est pas imprégné, les conséquences ne seront pas évidentes à observer. Elles n’en sont pas moins présentes.
Une pédagogue anglaise du XIXème siècle répondant au nom de Charlotte Mason avait déjà écrit les lignes suivantes : « Les enfants ont autant besoin de nourriture pour l’esprit que de nourriture pour le corps ».

Un enfant cultive un désir d’assouvir sa nature très curieuse. Bien qu’il ne soupçonne pas ce fait, il a envie de savoir et de comprendre, d’apprécier la beauté et découvrir des vérités. Cela s’inscrit également dans son processus d’apprentissage dans son entièreté et de son sens des responsabilités.

L’enfant a droit à la culture

Charotte Mason était contre la politique allemande des années 1920, centrée sur le développement de compétences utiles dans le monde du travail. Une vision établie au détriment d’un développement spirituel et culturel. L’idée allemande de l’époque ne pouvait selon la pédagogue que mener à une altération morale et idéologique de l’enfant.

Sa voix s’entend à travers des mots qui sont aujourd’hui toujours d’actualité tant ils sont parlants : « L’éducation ne devrait jamais être le privilège d’une élite : tous les hommes aspirent à autre chose derrière leur bulletin de salaire. Priver le peuple de valeurs et de culture revient à l’empêcher de penser et de rêver ; la poudre aux yeux que sont les jeux idiots et les résultats sportifs ne dure qu’un temps. »

Par ailleurs, l’écrivain Philip Pullman a parlé de la possibilité d’établissement d’un nouveau droit dans la Convention Internationale des Droits de l’Enfant. Pour lui, l’âme des enfants risque de s’altérer si elle est dépourvue de toute forme d’art.

Source: Santé Plus

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